Une nouvelle Lune [sujet avec Axélian]

Quoi de plus beau qu'une pleine lune éclairant le monde? Quoi de plus magnifique que ses rayons brillant caressant la terre?
Ce furent les pensées qui traversèrent l'esprit de Ténébris alors qu'il observait l'astre qui brillait de tout sont éclat ce soir là. Perché sur le toit d'une maison, il finissait de se repaitre de la chair de sa proie. Elle n'avait pas été difficile à attraper. Un simple garde sans aucun pouvoir. Mais les jours de pleine lune, le besoin de chair fraiche dépassait son désir d'affronter des être puissants. Il redevenait une bête à part entière et ne pensait plus qu'à tuer et se nourrir, peu importe sa proie.
Il arracha un nouveau lambeaux de chair et le déchira à pleines dents, son regard froid perpétuellement fixé sur l'astre nocturne. Il aurait put rester la nuit ainsi, la contemplation de la lune lui apportait un réel plaisir ainsi qu'une certaine sérénité et calmait ses instincts de bête assoiffée.
Mais il n'obtint pas ce loisir. Car une voix des plus agressives l'interrompit dans sa méditation.

"Hep! Le gars perché sur le toit! Tu veux bien descendre ton derrière de là! C'est pas un perchoir!"

Profondément agacé, Ténébris détacha son regard vide de la lune et le posa sur l'homme qui s'était adressé à lui, plusieurs mètres en bas. Un humain d'un certain âge aux cheveux grisonnants, probablement le propriétaire du toit sur lequel était posé Ténébris. Il ne représentait pas une proie intéressante pour le garou, mais il avait interrompu sa contemplation et son instant de paix, et pour cela il allait perdre la vie.
L'assassin se laissa tomber du toit comme une ombre et atterrit à terre avec agilité.
Déconcerté l'homme observa le garou. Comment pouvait il sauter de cette auteur sans se briser les jambes.
Ténébris passa une langue sur ses dents et parla sur son timbre froid et neutre:

"Tu as brisé ma méditation et mon admiration de l'astre nocturne. Je prendrai ta vie pour cela."

L'homme recula, apeuré. Mais le garou n'avait pas envie de jouer avec sa proie ce soir. Il ne prit pas la peine de sortir une dague. D'un mouvement vif il s'approcha de l'homme, lui attrapa la tête, dégagea son cou et mordit férocement son épaule et sa jugulaire. Une fontaine de sang jailli de la plaie béante. L'homme tenta de hurler mais une bulle de sang se forma dans sa bouche et l'en empêcha. Ténébris le laissa s'écrouler piteusement par terre et leva les yeux au ciel. Il s'adressa alors à la lune:

"Pardonne moi pour cette hommage indigne Dame Blanche. Ce sacrifice n'était pas digne de toi. Mes prochaines proies te satisferont davantage."

Il lécha le sang sur son visage, et prit la sage décision de quitter ce lieu au plus vite. C'est à ce moment que ses instinct bestiaux, aiguisés par la présence de la pleine lune, le prévenir d'une présence proche. Il releva la tête vers les toits qu'il examina attentivement. Un grondement monta de sa gorge, la présence était puissante. Une puissance... non méconnue du garou. Il renifla l'air à la manière d'un félin. La brise lui apportait une odeur qui elle non plus ne lui était pas étrangère. Comment aurait il put oublier.

"Compagnon messager. Nos chemins se recroisent."

La nuit était clair et illuminé, une lune magnifique et brillante illuminait le ciel, les étoile se joignaient a elle dans une symphonie d'éclat lumineux, l'air était chaud et rien ne paraissait désagréable, et pourtant....Un souffle glacial semblait parsemer cette nuit, comme ci la mort elle même était de sorti pour faucher les vie et les âmes a la lueur de ce magnifique clair de lune.
Je ne pus m'empêcher de sourire a cette pensé, si elle voulait venir me prendre qu'elle vienne me chercher, j'étais près a l'accueillir a bras ouverts, a vrai dire je ne m'étais jamais trop soucié de ma propre existence, ni même de celle d'autrui, bien que ma curiosité me poussait parfois a en aider certaine. Pour moi la mort allait de paire avec la vie et il m'était incombé la tache de la distribuer.
La voix d'un homme parvint a mes oreilles, il semblait parler fort mais visiblement ce n'était pas a moi qu'il s'adressait puisque je n'entendis que les bribes suivantes, signe qu'il était bien trop loin pour me voir:

"....gars per... toit! ...descendre ... de là! ...rchoir!"

Mouai, rien de très indicatif par rapport a ce qu'il se passait en ces lieux, cependant une voix inaudible sembla me dire d'aller voir car, sans curiosité,ni envie je me levais et orientais mes pas en direction de cette voix. J'arrivais a l'emplacement d'où elle venait, et vit deux silhouette se battre....Enfin se battre....c'était autant un combat que la rencontre d'un agneau et d'un loup, le premier fini par mourir a pied du second en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire.

Le survivant était talentueux et ses mouvements comme son aura ne m'étaient pas inconnue, chose d'autant plus étrange qu'il parvint a sentir ma présence et a me repérer du premier coup d'oeil, cependant lorsque sa voix parvint a mes oreilles je compris qui était en face de moi et semblait être le porte parole de la mort en ces lieux.

Compagnon messager...C'était le titre qu'il m'avait accorder sans rien me dire, l'homme qui il y a peu de temps m'avait fait passer une sorte de rite en déssinant une marque de sang sur mon visage, et qui portait a l'une de ses oreilles un bijou identique a ceux que je portais moi même, Tenebris l'assassin, l'une des plus fortes personnes qu'il me fut donné de rencontrer jusqu'à ce jour. Je souris et sauta du haut du toit pour atterrir près de lui et de sa précédente victime:

"Il semblerait qu'elle ait décidé de nous réunir une fois de plus en cette nuit ou sa présence serait presque palpable par nos sens aiguisé"

Je m'agenouillais près de la victime de mon comparse, un simple bourgeois, sans notion du maniement des armes, ni mêmes de sa propre survie, Le garou n'avait pas été tendre avec lui, pourtant il me semblait qu'a mon image il ne défiait que des adversaires puissant...Peut être cet homme avait-il eu le malheur de l'énerver ce qui vu le caractère du personnages était un allez simple pour l'enfer

"Une bien maigre offrande que voici, cependant si elle l'a mené a toi c'est qu'elle désirait sa mort n'est ce pas?"